Rappel du premier message :Voyage de 13 jours
La Sardaigne ?!, quelle idée !...
La Corse est pourtant magnifique ? Un peu moins loin et on se fait comprendre plus facilement !
Et bien la Corse est magnifique et c’est avec un immense plaisir qu’on en a fait le tour deux ans auparavant.
Bien sûr il faudra qu’on y revienne car on n’a pas tout vu bien entendu. D’autant que c’était la première fois qu’on y allait.
Bastia puis le tour un peu chaotique du cap Corse, la belle étape de St Florent, Porto et son inoubliable coucher de soleil, Propriano où le Road King a fêté ses 40 000kms, Porto Vecchio, les montagnes de Corte, le tout en une semaine.
Mais très souvent, on ne retrouve pas lors d’un deuxième périple l’excitation initiale et les merveilleux souvenirs sont parfois entachés la seconde fois !
On ne retrouve plus d’ailleurs les mêmes sensations et on est parfois déçu. On se dit qu’on n’aurait pas dû faire la même chose et c’est vrai : il y a tant de choses à découvrir pour ne pas refaire les mêmes voyages !
Cela fait à peine deux ans en plus alors la Corse attendra un petit peu.
Pourquoi la Sardaigne ?
La Sardaigne est à peine plus loin et si nous l’avons trouvé moins « extrême », moins spectaculaire que la Corse, elle n’en possède pas moins un charme fou, des paysages magnifiques, des routes en bien meilleur état aussi et une diversité de région que l’on ne soupçonnait pas.
Avec 1869kms de côtes et de nombreuses îles la Sardaigne enchante aussi par ses baies, criques et plages.
Dimanche 5 mai : C’est parti ! (ou presque !)
J-1 avant l’embarquement: Traversé de la France jusqu'à Roanne.
On est à la bourre pour faire les bagages et ma chérie voudrait au dernier moment que je protège une nichée d’oiseaux qu’elle vient d’apercevoir …
Obligé d’attraper l’échelle et un bout de grillage et de grimper à un arbre pour le protéger du mieux que je le peux non sans me dire que j’avais quand même autre chose que ça à faire avant mes 450 bornes !
Bref on part super tard car le temps de tout rentrer dans les sacoches, d’attacher les deux sacs et de s’équiper il est déjà midi…
On a prévu un 2ème sac presque vide pour pouvoir y mettre blousons et affaires du matin si on a des grosses chaleurs là bas.
Pas trop le temps de traîner en chemin, çà sera l’A6, puis l’A77 et enfin la Nationale 7 puis encore l’autoroute pour pas se fatiguer d’avantage.
Un kilomètre avant le dernier péage on aperçoit un monospace Scénic en flamme sur la bande d’arrêt d’urgence et la famille à coté avec les bagages… Ca nous laisse un mauvais goût et on est dégoûté pour eux…
On arrive à Roanne vers 19h pour déposer les bagages, on est crevés.
J1: Départ de l’hôtel sous un ciel mitigé puis soleil, on a encore trainé et il est presque 11h. On a 450kms à faire pour embarquer à 16h30… Là je me dis qu’on n’a pas beaucoup de marge et j’aime pas du tout çà…
A89, Lyon arrive bientôt et sa traversée me paraît interminable puis autoroute A7 dans la vallée du Rhône où il commence à faire plus chaud.
On tombe un peu dans les embouteillages à l’approche de Marseille mais on arrive à se faufiler.
J’ai les yeux rivés sur ma montre en voyant la côte, la mer et les ports se succéder.
Mais c’est pas possible, il fait combien de kilomètres le port à Marseille ?
On suit les panneaux "Embarquement Ferries" régulièrement annoncés. Il est 16h00 quand on arrive à la porte du bon port. Il nous reste 30 minutes…
A l'intérieur on suit un pôv’ panneau « embarquement Corse », j’ai chaud et çà m’énerve de pas savoir précisément où aller alors que le temps tourne.
Ce qui est fou c’est que lorsqu’on ne connait pas ce genre d’endroit on ne rencontre que des gens qui bossent sur place mais qui ne savent pas du tout vous renseigner. On a l’impression que c’est la 1ère fois qu’ils entendent parler qu’il y aurait à Marseille un embarquement pour la Corse ou la Sardaigne…
Bref, même dans la file d’attente pour embarquer on n’est pas encore sûr d’être au bon endroit car les hommes en jaune vous disent un inquiétant « …non mais c’est bon, çà doit être là votre embarquement… » Les gens vous disent que c’est pas ici car eux embarquent pour la Corse, bref, c’est un peu le port de l’angoisse…
Arrive enfin le moment de grimper à bord du « Kalliste » et là on tombe sur un gars qui nous explique que ce ferry va bien en Sardaigne mais fait escale en Corse. Ah !, on comprend mieux maintenant…
Le départ en fin de journée permet de voir la côte d'Azur depuis la mer car on longe les calanques, Toulon, Hyères, les îles Porquerolles avant de s'éloigner doucement vers le large.
La dernière fois nous étions partis de Toulon à 21h ce qui donne plus de temps pour arriver au port mais la nuit tombe aussi très rapidement.
Le dîner à la cafétéria située à l’arrière du bateau est très correct et on profite d’un magnifique couché de soleil. Il y a aussi un restaurant (pas si cher que çà d’ailleurs puisqu’on l’a testé au retour).
La cabine permet de laisser les bagages et casques en sécurité pour profiter du paysage. Ca y est !, on est parti !, on est en vacances !
L'accès aux motos n'est de toute façon plus possible dès lors que le bateau a quitté le port et c’est tant mieux comme ça car on sait que personne ne tourne autour.
Itinéraire de notre voyage en Sardaigne:
J2: Après une escale à Propriano à 7h00, qui a généré grand bruit, le ferry reprend sa route pour atteindre la Sardaigne vers 11h. On apprend qu’il y a 350kms entre Marseille et Propriano puis encore 100kms jusqu’à Porto Torres, soit 455kms en tout à 20 nœuds de moyenne.
Pas beaucoup de monde en fait est resté à bord, on doit être une cinquantaine à prendre le p’tit déj’ dans un grand calme. Tous les touristes français ont débarqué en Corse !
Je pense que les Français ne cherche pas à aller ailleurs qu’en Corse, à quoi bon poursuivre sur une autre île, plus loin, moins jolie en certains points, et où on parle même pas Français !
Quelques jolies petites îles constituant un parc naturel pour la faune sont visibles à tribord un peu avant d’atteindre la Sardaigne.
Il fait déjà plus chaud qu'à Marseille mais le petit vent frais du large incite à rester à l'intérieur quand même.
De toute façon le paysage est assez décevant à destination car on arrive dans une zone "pétrolière" absolument sans charme, rien à voir avec l'arrivée paradisiaque au port de Bastia il y a deux ans!
Débarquement de la moto après l'avoir déficelé de ses sangles. On remet les bagages, on prépare la caméra, et hop! on descend la rampe pour atteindre la terre ferme!
Bon, on suit quelques routes dans la zone industrielle avant de trouver un panneau Alghero qui nous emmène subitement sur une route de campagne (P42) beaucoup plus sympathique.
Il fait dans les 20°C, beau soleil et la route nous emmène tranquillement à Alghero.
On n’a pas encore trop la tête à la Sardaigne et ce n’est que sur la route de Porto Conte à Capo Caccia que les paysages de mer et falaises nous surprennent enfin par leur beauté sauvage.
Un restaurant avec terrasse sous les canisses, le Zimino à Tramariglio, nous accueillera pour un premier déjeuner en terre Italienne. Peu de monde et que des Français (!) mais plus de 2h30 de passé à attendre le menu, les plats et l’addition pour un simple déjeuner! La serveuse semble pourtant étonnée que je devienne un peu disons, moins souriant, et que certains s’énervent vraiment, un couple en BMW 1200GS notamment qui écourte leur repas au bout d’une heure et juste les apéros de servi…
Les resto sont rares dans ce secteur et un mini-snack installé à Capo Caccia nous aurait finalement convenu à ce compte là…
En plus, on a bu trop de vin à force d’attendre et Adeline ne se sent pas bien en plein soleil lorsqu’on décide de se faire une pause sieste devant le panorama des falaises du cap.
Une des plus belle baie paraît-il de la Sardaigne, pourtant les hôtels n’ont pas gangréné ce secteur un peu à l’écart et classé réserve naturelle sur sa côte Ouest.
L’endroit est effectivement sauvage et l’unique route qui y mène offre des perspectives spectaculaires.
Il y aurait bien une grotte à visiter en bateau (la Grotta di Nettuno) après avoir descendu une centaine de marches mais là on n’a plus le temps, dommage…
Nous nous dirigeons ensuite vers le B&B La Rucchetta, à ALGHERO.
Dépose des bagages et petite toilette du Road King parce qu’on sort ce soir en ville !
De toute façon le B&B est moyen. Il y a bien une terrasse, une chambre à l’étage avec salle de bain dans le couloir, un barbecue, un parking privé mais situé pas très loin de l’aéroport et envahit de moustiques à causes des marais environnant, on n’a pas trop envie de rester…
La ville médiévale d’ALGHERO est à quelques kilomètres et le front de mer est bien joli en soirée avec son beau port de plaisance et ses allées piétonnes qui le parcours. Une bien belle soirée nous attend.
Nous laissons le Road King bien attaché au pied des remparts près de l’ancre de marine et partons visiter les ruelles à la recherche d’un resto.
Le tour des remparts entièrement piétonnes, les rues pavées, les maisons médiévales et les places animées (piazza Civica) offre une soirée très romantique notamment au soleil couchant !
Le Palazzo Serra, reconstruit au XIXème dans un genre hybride mélangeant baroque, Roccoco et néoclassique, la Chiesa di San Francesco à visiter pour son chœur avec un somptueux escalier.
Pour les plages, c’est plus au Nord de la ville, pas de pollution mais du monde en été car c’est la plage en pleine ville !
Nous dînons au Trattoria Al Refettorio situé dans un ancien passage vouté. C’est aussi une cave à vin mais c’est une excellente cuisine avec un Espadon qui garnira nos assiettes.
Le retour se fera de nuit en essayant de retrouver notre chemin au milieu des carrefours sans indications et des routes ne menant qu’à la plage…
Ca c’est parfois le problème ! l’absence de panneaux pour sortir des villes !. Et on n’a pas le GPS car il aurait fallu acheter la carte d’Italie, et franchement, sur une île, on ne va pas se perdre beaucoup non plus !...
J3 : 130 kms. Nous retraversons ALGHERO au soleil matinal pour ensuite longer la côte par la route surplombant les falaises sur près de 45kms (P49). Il fait beau, la mer est bleue, il fait bon ce matin et on a la banane ! Le Road King est ravi de survoler par la route les criques à un petit rythme tranquille et profite des pauses photos pour briller de milles feux !
A BOSA nous garons la moto près de la « Chiesa del Carmine » (église de Carmine) à la Piazza Carmine (place Carmine). Nous visitons à pieds la vieille ville appelée SA COSTA aux ruelles étroites et inaccessibles aux autos.
Même les scooters ont du mal à y circuler et je n’imagine même pas pointer le bout du Road King dans ce dédale pentu.
Nous montons au château « Castello Malaspina » que nous visitons. Son donjon, ses remparts et son église nous retiennent près d’une heure tellement la vue est magnifique de la haut.
Nous redescendons ensuite au village pour déjeuner à la terrasse du resto « Borgo Sant’Ignacio » bien isolé au cœur des ruelles. A faire.
Nous reprenons le Road King pour traverser l’étroit pont qui surplombe le Temo puis direction SUNI. Nous arrivons l’après-midi à l’Agritourismo (gîte à la ferme) de SA MURTA à SENARIOLO.
Les logements sont individuels dans une extension de la ferme. A l’écart de tout nous surplombons la vallée et voyons la mer au loin car il a fallu rouler près de 300m sur un chemin un peu défoncé et caillouteux pour atteindre notre gîte. Pas cool pour la monture et d’ailleurs je demande à Adeline si elle peut continuer à pieds pour épargner mes suspensions et mes pneus!
A 18h nous faisons route vers SANTU LUSSURGIU décrit comme une perle de cité médiévale et situé dans un ancien volcan, tout un programme !
La montée vers la montagne est très sympa avec un belvédère sur les rochers formant la vallée. Nous traversons une belle forêt de chênes avant de basculer vers l’intérieur de la Sardaigne. Le village apparaît enfin, plein de petites ruelles pavées, mais tout est délabré et aucun resto ni boutique ni place animées ne s’offre aux voyageurs.
La soirée se finira à la terrasse d’une esplanade à grignoter une glace pour dire de ne pas se taper un Kébab !
Au retour les vues sur l’intérieur de la Sardaigne sont magnifiques au soleil couchant ainsi que coté mer en redescendant vers CUGLIERI.
Au final un snack bar avec terrasse se trouvait à SENARIOLO.
Les moutons nous attendent en arrivant à la chambre de l’Agritourismo ! Le ciel est constellé d’étoile, c’était une belle journée !
J4 : 215 kms. Toujours beau ce matin et nous prenons un petit déjeuner dans la grande salle vitrée avec vue sur la mer au loin. Nous faisons ensuite route vers ORISTANO.
Grosse ville avec sûrement des choses à voir mais on préfère juste la traverser. Une voie rapide (S131) toute droite et plate dans un paysage sans grand intérêt nous emmène à URAS puis GUSPINI par la S126.
Enfin une belle montée vers la montagne avec un beau belvédère en sortie du village et avant Arbus.
La route continue à travers la forêt mais devient plus déserte et plus sauvage. Il commençait à faire chaud ici et l’altitude du massif nous fait du bien.
A PISCINA nous descendons vers la mer pour voir les anciennes mines de zinc et plomb qui ont eu leurs heures de gloires aux XIX et XXème siècles.
Nous passons sous l’arche d’une aristocratique demeure appelée ici « le château » avec d’élégantes fenêtres gothiques. L’endroit est ensuite plus triste et désert au milieu de collines de scories accumulées pendant un siècle mais la route continu vers la mer sans que nous puissions l’emprunter car elle traverse un véritable petit Sahara qui attire les amateurs de roulage dans le sable. C’est d’ailleurs un équipage d’allemands en GS1200 BMW que nous croisons à plusieurs reprises.
Après avoir tant descendu il nous faut donc tout remonter et le Road King commence à avoir autant chaud que nous !
C’est alors qu’une erreur de parcours nous entraîne vers une longue et interminable minuscule route qui traverse de magnifiques massifs de la Costa Verde durant plus d’une quinzaine de kilomètres et qui redescend vers la mer mais n’abouti à …rien.
Enfin si, une plage déserte, sûrement connu des nudistes vu l’isolement.
Pas un troquet, pas une cabane, encore moins un resto…
Oh désespoir !, on a faim, on est perdu et la perspective de tout remonter me fatigue d’avance.
On s’accorde quand même une heure de pause en plein soleil et quelques photos pour revenir sur la route principale et rallier FLUMINIMAGGIORE.
Après le col la route sinueuse qui descend serait un plaisir pour tout motard mais devient fatigante et interminable à la recherche d’un coin pour se rafraîchir et grignoter quelque chose.
Pas beaucoup de monde sur la route non plus, décidément le hors saison est vraiment désert !
Rien à Fluminimagiorre, nous poursuivons encore jusqu’à IGLESIAS où nous prenons un pôv’ sandwich sur la belle et grande place animée du village. L’endroit est sympa et l’ombre des platanes nous apporte un bien être réconfortant.
La traversée du massif aura été plutôt éprouvante bien que les paysages soient superbes dans toute la descente de la vallée!
La Nationale nous emporte ensuite vers CARBONIA qui fut une ville minière à son heure et un exemple sous Mussolini.
Nous poursuivons sur San ANTIOCO pour rallier notre hôtel « PERDA RUBIA », strada provinciale, San Giovanni Suergiu.
Une autre erreur de parcours nous fait prendre la route ralliant l’île de San Antioco à la Sardaigne mais l’horizon de la mer au soir arrivant donne de belles couleurs aux plages!
Heureusement que j’avais regardé sur google earth avant de partir car l’hôtel n’est pas facile à trouver au milieu des champs !
En plus la grille est fermée et nous attendons au moins vingt minutes en plein soleil que quelqu’un se pointe à l’extérieur malgré nos appels téléphoniques et notre insistance à l’interphone. Pourtant l’hôtel est 3 étoiles et les studios indépendants donnent sur des jardins et le proprio m’autorise à garer le Road King devant l’entrée de la chambre.
J’en profite pour lui faire une bonne toilette derrière les oreilles et une photo au soleil couchant !
Vu l’isolement le restaurant s’impose mais nous ne regrettons pas un instant la qualité des produits, les Antipasti, Primi, Secondi, Contorni et Dolci servis avec une grande gentillesse par le patron !
J5 : 240kms. Le petit déjeuner du lendemain s’avèrera royal aussi, de quoi nous remonter pour cette longue étape prévue aujourd’hui !
Nous retraversons le pont reliant l’île de San Antioco en passant devant l’ancien pont Romain et faisons une pause au port.
Nous empruntons la S195 jusqu’à TEULADA et faisons une bonne pause à PULA près de la Tour. L’ambiance est beaucoup plus « plage » depuis ce matin et le coté sauvage a disparu pour céder la place aux touristes et camping cars. La saison n’a pas encore vraiment commencé et l’atmosphère est à la tranquillité.
Nous arrivons à CAGLIARI à midi et après avoir tourné près d’une heure, nous déjeunons à bord d’un bateau pirate, le « Peccato Di Gol in Mare », amarré au port de plaisance au pied de la cité.
Déjeuner sympathique dans un cadre inhabituel mais le service une fois de plus est un peu long
Du coup le temps nous manque pour visiter cette grande ville et il aurait mieux valu raccourcir cette étape et se contenter d’un sandwich pour quand même parcourir cette cité qui mérite sans aucun doute une journée de découverte d’après les guides.
Nous poursuivons notre route sur la Costa Del Rei vers VILLASIMIUS. Les paysages côtiers et les falaises plongeant dans la mer bleue rendent ce parcours absolument magnifique et à ne rater sous aucun prétexte même s’il fait très chaud ! C’est la côte de l’Esterel en petit !
Nous rattrapons un peu plus loin la S125 bien connu des motards pour commencer à remonter vers le Nord.
A SAN PRIAMO près de MURAVERA nous prenons nos appartements dans le camping de TORRES SALINAS.
Il s’agit en fait de bungalows permettant une détente sur sa terrasse à l’ombre de pergolas.
Le Road King est juste en face et la soirée se passe en faisant une balade jusqu’à la plage située à quelques centaines de mètres.
Des centaines de Flamants roses survolent les étangs et on a tout le temps de les regarder faire des cercles au dessus des flots. Un couple de touriste a même équipé son véhicule d’un téléobjectif fixe pour mieux les observer.
Un peu plus loin un troupeau entier de moutons est emmené par le berger vers leurs pâturages. On les suis un moment car c’est pas une scène habituelle pour les pôv’ parisiens que nous sommes…
Ce soir là un petit cochon est rôti à la broche au camping et les discussions des habitués animent la soirée.
De retour au bungalow le calme de l’endroit nous apaise et on va passer une bonne fin de soirée.
En fait se sont les moustiques qui gâchent tout ! Ils sont partout et je passe près de 20min à les chasser de la chambre et les exécuter dans la salle de bain avant de pouvoir dormir !
Si c’était à refaire on aurait pris un hébergement à VILLASSIMIUS ce qui aurait raccourci l’étape et permis de visiter CAGLIARI ou la Costa Del Rei moins rapidement…
A suivre....